Mon super titre
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Quartième titre
GERARD VACHER, l’itinéraire d’un enfant pas gâté
N'ayant jamais cherché de travail, ni vraiment travaillé régulièrement pour d'autres que moi, je n'ai encore jamais eu à rédiger de CV, ma vie professionnelle se confondant avec les différentes activités que j'ai créées sur l'Ile de la Jatte au cours d’un demi-siècle avant de la quitter pour Argenteuil, une autre banlieue …
Je suis né le 22/08/1944 à Lyon, et j’étais l’aîné de mes 2 autres frères.
- Jean Noël moniteur de ski, entraineur de l'équipe olympique anglaise, puis commissaire-priseur, puis expert des assurances et décédé d'un glioblastome à 60 ans.
- Philippe comédien, et collectionneur d'art, décédé.
- Veuf de Sylvie Duchesne, Juriste & experte pour l'Union Européenne, décédée elle aussi d'un glioblastome à 60 ans
-Père de Victor Vacher, jeune médecin.
Etudes secondaires à Lyon, au Collège des Minimes puis exclu de nombreux établissements publics puis de pensions religieuses puisqu’élève hyper actif, dissipé et insupportable, j’émigre à Paris où j’arrive le jour de la mort d’Edith Piaf … Le 11 Octobre 1963
Bachelier tardif à 19 ans au cours Auguste Comte de Denis Huysmans, élève, puis disciple et ami du philosophe & sociologue Jean Paul Aron, après un an à la fac d'Assas en 1965 avec comme professeurs Barre, Vedel, Mazeaud, j'inaugure comme responsable UNEF tendance Lambert « anticorpo » en 1966 la toute nouvelle fac de droit - sciences éco de Nanterre, face à nos concurrents « révolutionnaires » de la fac de lettres dirigés par Daniel Cohn Bendit, tout en finançant mes études comme mannequin avec la célèbre agence Catherine Harlé.
Partagé entre le désir d'une carrière juridique que j'approche de près en devenant homme de confiance et chargé d'intendance au cabinet de l’incomparable Me Jacques Kam (ex Premier Secrétaire de la « conférence du stage », devenu le talentueux & réputé conseil des grandes stars show-biz comme Brigitte Bardot, Orson Wells, Marlène Dietrich, Jacques Martin, Philippe Bouvard, Stéphane Grappelli, Dalida, Claude Chabrol, etc. mais aussi du groupe Boussac, dont Christian Dior et de nombreuses grandes entreprises), mais très pressé "d'être à mon compte", en amateur de voitures anglaises, fin 1967, j’abandonne mes études pour je reprendre un vieux garage à bateaux dans "I'lle de la .latte" où je crée un établissement qui deviendra en quelques années un des plus importants spécialistes de pièces détachées, de restauration et de négoce de voitures anglaises de luxe, principalement Jaguar, sous l'enseigne de Service Auto Organisation, avec comme devise "la pièce introuvable se trouve chez SAO".
Mon CV se confond ensuite avec l'histoire de I'lle de la Jatte pendant un demi-siècle.
L'ile de la Jatte fut une "ile du plaisir" sous la Restauration avant de devenir une "île populaire" vers la fin du 19' siècle.
Le tableau de Georges Seurat et les Impressionnistes la firent entrer dans la légende !
Les deux guerres la transformèrent en ateliers de marine, de mécanique et d'aéronautique, puis elle devint la partie oubliée de Neuilly avant que dans les années 70, quelques pionniers dont moi-même la fassent découvrir aux bobos d'avant la lettre et aux dandies d'alors.
En 1976, après avoir cédé à mes employés l'exploitation des nombreux bâtiments dans lesquels j'avais pu étendre mon prospère garage SAO / Service Auto Organisation, je découvris à 32 ans une première fois l'horreur de la retraite et de la rente.
En 1979, repris par le démon du commerce, dans l’un de mes hangars vacants, je créais avec l’aide de Didier Grandsart, la Compagnie des Limousines, qui transporta pour le Festival de Deauville, presque toutes les légendes du cinéma américain comme Silvester Stallone, Coppola, King Vidor, Gloria Swanson, Gregory Peck, Kirk Douglas, Anthony Queen, Robert Duvall … et celles de la musique avec KCP
Dans l’autre hangar des berges de la Jatte, je recommençais une nouvelle entreprise sous l'enseigne du " Dépôt-Vente VVM « Vendez Vous-Mêmes »
Ce fut une nouvelle aventure rapidement couronnée de succès, suivi quelques mois plus tard par l'ouverture d'un restaurant dans ce qui était devenue une brocante permanente à l'usage d'une clientèle encore plus diversifiée qu'aux puces de St Ouen.
L'activité de restauration du Dépôt Vente où l'on pouvait tout acheter, même les tables et les chaises sur lesquelles on mangeait, fut très vite complétée par l'organisation de spectacles aussi improvisés que délirants, dont le film Bagdad Café ne donnerait qu'une idée aseptisée.
Très vite, le tout Paris s'y presse pour assister aux soirées Rockabilly du Vendredi soir, Big Band de Jazz du Jeudi, Bal Nègre du Dimanche soir et surtout aux « auditions publiques » du Samedi soir où l'on y découvre les premiers concerts de quelques groupes débutants comme les Rita Mitsouko, Jesse Garon ou Manu Chao & Santi avec leurs amis des "Flappers", puis "Joint de Culasse" puis "Hot Pants" parmi des centaines d'artistes en devenir, décidés à affronter le public pour y gagner "la gloire ou l'abattoir"
La télévision publique, TF1 & France 2, y prirent leurs habitudes et couvraient régulièrement
quelques-uns des inoubliables évènements et improvisations comme "les Festivals de Stip-Tease amateur et publicitaire d'lle de France" ou les "soirées de tatouage publicitaire en direct" avec quelquefois un public exclusivement féminin au point que je me demande si ce n'est pas chez moi que les Chippendales trouvèrent leur inspiration !
Pendant les années 80 à 85, en parallèle de deux autres établissements inoubliables, le Palace et le New Morning, situés à Paris, le Dépôt Vente marqua la période et redonna une grande notoriété à l'île de la Jatte, ce qui favorisa l’apparition de plusieurs restaurants plus classiques.
Je concédais en gérance l'exploitation de mon restaurant qui s'appela un temps le "Cotton Club" pendant que je parcourais l'Afrique en courant 5.000 km, à raison d'un marathon par jour (120 en tout) au travers de l'Algérie, du Sahara, du Mali et de la Cote d'Ivoire fin 1985, non sans un séjour de 21 jours à la prison de Tamanrasset sous l’inculpation délirante d’espionnage, et atteinte à la sureté de l’état.
Pendant ce temps, l’ile de la Jatte devenant célèbre, le nouveau maire de Neuilly, Nicolas Sarkozy avait décidé de "nettoyer l’ile de la Jatte" en la livrant à une nouvelle forme d'urbanisation, ce qui ne manqua pas de susciter de nombreux conflits et la résistance des "indigènes". C'était aussi l'époque des conflits en Nouvelle Calédonie, et, de retour de ma traversée de l'Afrique en course à pieds, redevenu un "kanak de la Jatte" je finis par trouver comme à Nouméa, les accords compensatoires avec l’ambitieux Maire qui permirent aux résistants de s'accommoder des transformations urbaines, cette ile devenant alors la partie la plus cotée de Neuilly après en avoir été la partie honteuse !
Pour me protéger d’expropriations iniques, dès 1975, j’avais opportunément su créer un des premières pépinières d’entreprises où j’ai favorisé les tous débuts d’entreprises comme Téléperformance de Daniel Julien (5,732 milliards en 2020)
Devenu entretemps producteur d'artistes afro-américains dont Liz McComb et Big Joe Duskin je me mis en tête de créer dans cette salle "LE club de blues" de mes rêves, c'est ainsi que je me lançais dans cette nouvelle aventure en Mars 1995.
En 12 ans d'existence, le Quai du Blues, rebaptisé pendant quelques années Maxwell Café en raison du parrainage du groupe KJS qui voulait promouvoir sa célèbre marque. Grâce à cette aide, merci à Edouard de Broglie, j’ai pu y organiser les plus fantastiques soirées de Blues / R N B en recevant des légendes de la musique afro américaine !
Au Quai du Blues, c'était à portée de main que l'on pouvait applaudir des légendes comme Koko Taylor, Screaming Jay Hawkins, lke Turner, The Blind Boys of Alabama, Liz McComb, Syl Johnson, Martha High, Big Joe Duskin et des centaines d’autres.
Par lassitude et à cause de la pression immobilière, j’ai dû me résoudre à fermer le Quai du Blues fin 2006 pour tenter de le faire renaître sous la forme d'un très bel hôtel, mais faute d'avoir pu trouver les financements, c’est devenu une résidence de prestige à l'enseigne de Neuilly- La Grande Jatte réalisée par le groupe SEGER.
...Après avoir regardé passer les péniches depuis mes fenêtres pendant près de 50 ans, je suis prêt à devenir le partenaire d’une nouvelle génération de créateurs de bonheur tout en concrétisant mes propres envies d'être un acteur dans des activités enthousiasmantes que je connais un peu, histoire de conjurer le COVID et la sénescence !
Je suis né le 22/08/1944 à Lyon, et j’étais l’aîné de mes 2 autres frères.
- Jean Noël moniteur de ski, entraineur de l'équipe olympique anglaise, puis commissaire-priseur, puis expert des assurances et décédé d'un glioblastome à 60 ans.
- Philippe comédien, et collectionneur d'art, décédé.
- Veuf de Sylvie Duchesne, Juriste & experte pour l'Union Européenne, décédée elle aussi d'un glioblastome à 60 ans
-Père de Victor Vacher, jeune médecin.
Etudes secondaires à Lyon, au Collège des Minimes puis exclu de nombreux établissements publics puis de pensions religieuses puisqu’élève hyper actif, dissipé et insupportable, j’émigre à Paris où j’arrive le jour de la mort d’Edith Piaf … Le 11 Octobre 1963
Bachelier tardif à 19 ans au cours Auguste Comte de Denis Huysmans, élève, puis disciple et ami du philosophe & sociologue Jean Paul Aron, après un an à la fac d'Assas en 1965 avec comme professeurs Barre, Vedel, Mazeaud, j'inaugure comme responsable UNEF tendance Lambert « anticorpo » en 1966 la toute nouvelle fac de droit - sciences éco de Nanterre, face à nos concurrents « révolutionnaires » de la fac de lettres dirigés par Daniel Cohn Bendit, tout en finançant mes études comme mannequin avec la célèbre agence Catherine Harlé.
Partagé entre le désir d'une carrière juridique que j'approche de près en devenant homme de confiance et chargé d'intendance au cabinet de l’incomparable Me Jacques Kam (ex Premier Secrétaire de la « conférence du stage », devenu le talentueux & réputé conseil des grandes stars show-biz comme Brigitte Bardot, Orson Wells, Marlène Dietrich, Jacques Martin, Philippe Bouvard, Stéphane Grappelli, Dalida, Claude Chabrol, etc. mais aussi du groupe Boussac, dont Christian Dior et de nombreuses grandes entreprises), mais très pressé "d'être à mon compte", en amateur de voitures anglaises, fin 1967, j’abandonne mes études pour je reprendre un vieux garage à bateaux dans "I'lle de la .latte" où je crée un établissement qui deviendra en quelques années un des plus importants spécialistes de pièces détachées, de restauration et de négoce de voitures anglaises de luxe, principalement Jaguar, sous l'enseigne de Service Auto Organisation, avec comme devise "la pièce introuvable se trouve chez SAO".
Mon CV se confond ensuite avec l'histoire de I'lle de la Jatte pendant un demi-siècle.
L'ile de la Jatte fut une "ile du plaisir" sous la Restauration avant de devenir une "île populaire" vers la fin du 19' siècle.
Le tableau de Georges Seurat et les Impressionnistes la firent entrer dans la légende !
Les deux guerres la transformèrent en ateliers de marine, de mécanique et d'aéronautique, puis elle devint la partie oubliée de Neuilly avant que dans les années 70, quelques pionniers dont moi-même la fassent découvrir aux bobos d'avant la lettre et aux dandies d'alors.
En 1976, après avoir cédé à mes employés l'exploitation des nombreux bâtiments dans lesquels j'avais pu étendre mon prospère garage SAO / Service Auto Organisation, je découvris à 32 ans une première fois l'horreur de la retraite et de la rente.
En 1979, repris par le démon du commerce, dans l’un de mes hangars vacants, je créais avec l’aide de Didier Grandsart, la Compagnie des Limousines, qui transporta pour le Festival de Deauville, presque toutes les légendes du cinéma américain comme Silvester Stallone, Coppola, King Vidor, Gloria Swanson, Gregory Peck, Kirk Douglas, Anthony Queen, Robert Duvall … et celles de la musique avec KCP
Dans l’autre hangar des berges de la Jatte, je recommençais une nouvelle entreprise sous l'enseigne du " Dépôt-Vente VVM « Vendez Vous-Mêmes »
Ce fut une nouvelle aventure rapidement couronnée de succès, suivi quelques mois plus tard par l'ouverture d'un restaurant dans ce qui était devenue une brocante permanente à l'usage d'une clientèle encore plus diversifiée qu'aux puces de St Ouen.
L'activité de restauration du Dépôt Vente où l'on pouvait tout acheter, même les tables et les chaises sur lesquelles on mangeait, fut très vite complétée par l'organisation de spectacles aussi improvisés que délirants, dont le film Bagdad Café ne donnerait qu'une idée aseptisée.
Très vite, le tout Paris s'y presse pour assister aux soirées Rockabilly du Vendredi soir, Big Band de Jazz du Jeudi, Bal Nègre du Dimanche soir et surtout aux « auditions publiques » du Samedi soir où l'on y découvre les premiers concerts de quelques groupes débutants comme les Rita Mitsouko, Jesse Garon ou Manu Chao & Santi avec leurs amis des "Flappers", puis "Joint de Culasse" puis "Hot Pants" parmi des centaines d'artistes en devenir, décidés à affronter le public pour y gagner "la gloire ou l'abattoir"
La télévision publique, TF1 & France 2, y prirent leurs habitudes et couvraient régulièrement
quelques-uns des inoubliables évènements et improvisations comme "les Festivals de Stip-Tease amateur et publicitaire d'lle de France" ou les "soirées de tatouage publicitaire en direct" avec quelquefois un public exclusivement féminin au point que je me demande si ce n'est pas chez moi que les Chippendales trouvèrent leur inspiration !
Pendant les années 80 à 85, en parallèle de deux autres établissements inoubliables, le Palace et le New Morning, situés à Paris, le Dépôt Vente marqua la période et redonna une grande notoriété à l'île de la Jatte, ce qui favorisa l’apparition de plusieurs restaurants plus classiques.
Je concédais en gérance l'exploitation de mon restaurant qui s'appela un temps le "Cotton Club" pendant que je parcourais l'Afrique en courant 5.000 km, à raison d'un marathon par jour (120 en tout) au travers de l'Algérie, du Sahara, du Mali et de la Cote d'Ivoire fin 1985, non sans un séjour de 21 jours à la prison de Tamanrasset sous l’inculpation délirante d’espionnage, et atteinte à la sureté de l’état.
Pendant ce temps, l’ile de la Jatte devenant célèbre, le nouveau maire de Neuilly, Nicolas Sarkozy avait décidé de "nettoyer l’ile de la Jatte" en la livrant à une nouvelle forme d'urbanisation, ce qui ne manqua pas de susciter de nombreux conflits et la résistance des "indigènes". C'était aussi l'époque des conflits en Nouvelle Calédonie, et, de retour de ma traversée de l'Afrique en course à pieds, redevenu un "kanak de la Jatte" je finis par trouver comme à Nouméa, les accords compensatoires avec l’ambitieux Maire qui permirent aux résistants de s'accommoder des transformations urbaines, cette ile devenant alors la partie la plus cotée de Neuilly après en avoir été la partie honteuse !
Pour me protéger d’expropriations iniques, dès 1975, j’avais opportunément su créer un des premières pépinières d’entreprises où j’ai favorisé les tous débuts d’entreprises comme Téléperformance de Daniel Julien (5,732 milliards en 2020)
Devenu entretemps producteur d'artistes afro-américains dont Liz McComb et Big Joe Duskin je me mis en tête de créer dans cette salle "LE club de blues" de mes rêves, c'est ainsi que je me lançais dans cette nouvelle aventure en Mars 1995.
En 12 ans d'existence, le Quai du Blues, rebaptisé pendant quelques années Maxwell Café en raison du parrainage du groupe KJS qui voulait promouvoir sa célèbre marque. Grâce à cette aide, merci à Edouard de Broglie, j’ai pu y organiser les plus fantastiques soirées de Blues / R N B en recevant des légendes de la musique afro américaine !
Au Quai du Blues, c'était à portée de main que l'on pouvait applaudir des légendes comme Koko Taylor, Screaming Jay Hawkins, lke Turner, The Blind Boys of Alabama, Liz McComb, Syl Johnson, Martha High, Big Joe Duskin et des centaines d’autres.
Par lassitude et à cause de la pression immobilière, j’ai dû me résoudre à fermer le Quai du Blues fin 2006 pour tenter de le faire renaître sous la forme d'un très bel hôtel, mais faute d'avoir pu trouver les financements, c’est devenu une résidence de prestige à l'enseigne de Neuilly- La Grande Jatte réalisée par le groupe SEGER.
...Après avoir regardé passer les péniches depuis mes fenêtres pendant près de 50 ans, je suis prêt à devenir le partenaire d’une nouvelle génération de créateurs de bonheur tout en concrétisant mes propres envies d'être un acteur dans des activités enthousiasmantes que je connais un peu, histoire de conjurer le COVID et la sénescence !